Une nouvelle espèce de moustique découverte à Mayotte !

Une nouvelle espèce de moustique a été découverte début septembre, à Mayotte, par les chercheurs de l’Institut de recherches et de développement (IRD) à Montpellier. L’espèce mahoraise, qui fait partie des moustiques qui peut transmettre des virus, a été baptisée "Stegomyia pia".
Le "Stegomyia pia". Ce nom bizarroïde est le nom donné à la nouvelle espèce de moustique découverte à Mayotte, par les chercheurs de l’Institut de recherches et de développement (IRD) à Montpellier et de leurs partenaires de l’Agence régionale de santé océan Indien. Ils ont effectué cette découverte qu’ils qualifient d’"inattendu" alors qu’ils passaient au crible l’île mahoraise, dans le but d’établir un inventaire complet des espèces de moustiques qu’ont peut y trouver, selon l’AFP.
"Le Stegomyia pia" aidera à lutter contre les maladies virales
Quelle est donc la physionomie du "Stegomya pia" ? Selon les chercheurs qui ont fait sa découverte, « il a un corps noir, brillant, orné d’écailles à reflet argenté ou jaune ». Ces derniers précisent que ce nom lui a été donné car "Pia" signifie "joli" en Shimaore, la langue locale parlée à Mayotte. Toutefois, sous l’apparence flatteuse du moustique se cache « un caractère nuisible », selon l’IRD. Le nouveau moustique en effet n’est pas sans danger. Son espèce appartient au même groupe que les moustiques « connus pour être porteurs des maladies virales comme la dengue et la chikungunya », expliquent les chercheurs.
D’après les scientifiques, « toutes ces espèces sont proches sur les plans morphologiques et physiologiques. Elles partagent aussi de nombreux traits de vie : gîtes larvaires préférentiels, habitudes alimentaires et la longévité ». Mais le "Stegomyia pia" devrait être utile pour la prévention des maladies liées aux piqûres de moustiques, notent les chercheurs. « Il permettra notamment de mieux connaître les moustiques susceptibles d’être combattus et devrait conduire à renforcer l’efficacité des programmes de prévention de ces maladies. » De quoi redonner de l’espoir aux victimes du paludisme, de la dengue ou encore du chikungunya.
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