jeudi 24 octobre 2013

Une nouvelle espèce de moustique découverte à Mayotte !


Une nouvelle espèce de moustique a été découverte début septembre, à Mayotte, par les chercheurs de l’Institut de recherches et de développement (IRD) à Montpellier. L’espèce mahoraise, qui fait partie des moustiques qui peut transmettre des virus, a été baptisée "Stegomyia pia".


Le "Stegomyia pia". Ce nom bizarroïde est le nom donné à la nouvelle espèce de moustique découverte à Mayotte, par les chercheurs de l’Institut de recherches et de développement (IRD) à Montpellier et de leurs partenaires de l’Agence régionale de santé océan Indien. Ils ont effectué cette découverte qu’ils qualifient d’"inattendu" alors qu’ils passaient au crible l’île mahoraise, dans le but d’établir un inventaire complet des espèces de moustiques qu’ont peut y trouver, selon l’AFP.

"Le Stegomyia pia" aidera à lutter contre les maladies virales

Quelle est donc la physionomie du "Stegomya pia" ? Selon les chercheurs qui ont fait sa découverte, « il a un corps noir, brillant, orné d’écailles à reflet argenté ou jaune ». Ces derniers précisent que ce nom lui a été donné car "Pia" signifie "joli" en Shimaore, la langue locale parlée à Mayotte. Toutefois, sous l’apparence flatteuse du moustique se cache « un caractère nuisible », selon l’IRD. Le nouveau moustique en effet n’est pas sans danger. Son espèce appartient au même groupe que les moustiques « connus pour être porteurs des maladies virales comme la dengue et la chikungunya », expliquent les chercheurs.

D’après les scientifiques, « toutes ces espèces sont proches sur les plans morphologiques et physiologiques. Elles partagent aussi de nombreux traits de vie : gîtes larvaires préférentiels, habitudes alimentaires et la longévité ». Mais le "Stegomyia pia" devrait être utile pour la prévention des maladies liées aux piqûres de moustiques, notent les chercheurs. « Il permettra notamment de mieux connaître les moustiques susceptibles d’être combattus et devrait conduire à renforcer l’efficacité des programmes de prévention de ces maladies. » De quoi redonner de l’espoir aux victimes du paludisme, de la dengue ou encore du chikungunya.


in AFRIK.COM ,3 Oct.2013.


samedi 19 octobre 2013

les putches aux Comores : pourquoi ???

Pour qui doutait, voici un témoignage-aveu d'un des mercenaires qui ont sévi dans notre pays, confirmant ce que nous savions déjà sur les intérêts des coups d'Etat aux Comores.

http://www.dailymotion.com/fr/relevance/search/patrick+klein/1#video=x15xmer

Bonne écoute.

lundi 14 octobre 2013

Mariage homo : Ladjo les a mariés !!!

Oui ! Ladjo, l'honorable sénateur-maire de Mamoudzou a marié le vendredi 28 septembre 2013, deux hommes ! 
Bon et fidèle musulman qu'il est, il avait voté contre la loi au Sénat et avait juré de ne pas l'appliquer dans sa mairie de Momoju.. Malheureusement pour lui, les multiples réunions tenues par son conseil municipal n'a jamais permis de trouver un officier volontaire disposé à accomplir un acte que sa conscience de musulman réprouvait.
Alors le sénateur-maire, par peur de la sanction juridique qui le guettait, a préféré se soumettre à la loi de l'homme contre la Loi de son Dieu : il a marié les 2 hommes ! Toujours par peur des hommes, il anticipa l'heure de ce "mariage" annoncé à 10 h, mais déroulé en réalité de très bon matin, si bien que les badauds et autres flingueurs, venus avec leurs divers projectiles, repartirent bredouilles sans avoir aperçu ni maire ni mariés sortis par des portes dérobées.
Pourquoi relater cette désolante histoire ? D'abord parce que dans une réflexion du 28 avril 2013, je posai dans ce même Blog, la question de savoir quel maire à Mayotte appliquerait la  loi de l'homme contre la loi de Dieu.
Ensuite parce que cette histoire, appelée à se répéter plusieurs fois dans cette île à 99 % musulmane, montre bien que l'indépendance d'un peuple n'est jamais " à la con" comme disait Bamana (paix à son âme). Au contraire, en libérant un peuple, l'indépendance lui permet de se soumettre aux lois qu'il choisit en conformité avec sa culture et sa religion. Le reste (économie, gouvernance, démocratie ou je ne sais quoi encore) devient secondaire (en 2e position) par rapport à cette liberté de conscience acquise par le peuple.
C'est d'ailleurs cette même liberté de conscience que des élus français, pas forcément musulmans, invoquent pour refuser de pratiquer cette loi et saisissent le Conseil Constitutionnel pour faire que cette clause de la liberté de conscience soit respectée dans l'application de ladite loi sur le mariage homosexuel.
Ce qui enfin a choqué dans cette célébration du 28 septembre, c'est qu'elle est apparue comme une volonté délibérée de heurter la conscience des maorais. En effet, ces prétendants ont choisi pour se marier un vendredi, jour consacré à la grande prière hebdomadaire dans l'Islam ; ils ont ensuite choisi la mairie de Mamoudzou comme pour confondre celui des élus maorais qui a osé crier haut et fort qu'il ne se soumettrait pas à cette loi, alors que des édiles d'autres communes (2 ou 3) s'étaient proclamés disposés à célébrer pareil mariage. Enfin, bien que mariés furtivement, ces deux messieurs ont fini par être identifiés comme n'étant pas d'origine comorienne (donc pas maoraise), et que par conséquent, ils avaient toute latitude d'aller se marier ailleurs, "chez eux" comme disait la rue !
Quant on apprend que le Parlement européen va inviter les Etats membres de l'UE à interdire la circoncision, on se dit que ceux des  maorais qui voulaient rester " français pour être libres ", n'ont pas fini d'avaler et de faire avaler à tous les maorais leur culture et leur religion. Ce que l'indépendance dite "à la con" ne permettrait jamais !!!
L'ex-futur candidat Hakim A.S. devra reconnaître ici le sens du rappel de l'uléma domonien qui l'avait interpellé dans cet ordre d'idées !

dimanche 13 octobre 2013

Mandat et pouvoirs : élucubrations à la Boléro !!!

Les Comoriens ont cette fâcheuse manie de créer des problèmes là où il n y en a pas. Quand on connait les difficultés des pays composés d'une multitude d'ethnies, de religions, de langues...etc, on se dit que dans les îles de la Lune, tout devrait aller de soi, sans conflits, sans guerres. De guerres, Dieu merci, on a été épargné, mais de conflits on en multiplie de toutes sortes depuis la sécession de Mayotte jusqu'au "ukutruzi" des anjouannais en passant par les xénophobies cycliques ici et là (très rarement pourtant à Anjouan, la "mkutruzi" ) .
En ce mois d'octobre 2013, est d'actualité le conflit sur la date des prochaines élections législatives nationales et régionales. Alimente ce conflit, une mauvaise et malheureuse rédaction de la Constitution révisée en 2009 qui stipule  : " les pouvoirs de l'Assemblée de l'Union expirent à l'ouverture de la session ordinaire d'avril, de la cinquième année de l'élection des représentants de la Nation ".
La rédaction est mauvaise et malheureuse car elle aurait pu être plus simple et donc facile à comprendre puisqu'il s'agit de dire que les députés et les conseillers sont élus pour 5 ans. Mais cette mauvaise et malheureuse rédaction n'autorise point des "responsables" qualifiés de juristes, de se permettre des élucubrations telles que celles développées par le sieur Hamadi Madi alias Boléro.
Que nous dit Boléro ? D'abord que : puisque la Constitution distingue "pouvoirs " et "mandat", on peut conclure (et il conclut) que le mandat de nos élus actuels se termine en novembre 2014, tandis que leurs pouvoirs s'étaleront jusqu'en avril 2015  ! Mais , monsieur le juriste, n'est-ce pas le mandat qui confer des pouvoirs ? et s'il en est ainsi, le mandat expirant en novembre 2014, en vertu de quoi les pouvoirs pourront aller au-delà de cette date ? ces élus n'auront plus de mandat, par conséquent ils n'auront plus de pouvoirs, cela coule de source, non ???...
Deuxième faute ( grammaticale, celle-là) de Boléro , lorsqu'il écrit que " de la cinquième année est une proposition " ! Eh bien NON, monsieur, la grammaire française n'a pas changé ses règles et " de la cinquième année" n'est pas une proposition, c'est un groupe nominal.
Sachez en effet que pour qu'il y ait proposition, il faut qu'il y ait un verbe avec au moins son sujet (c'est ce que on apprend en classe de 4e). La phrase de la Constitution citée plus haut, ne comportant qu'un seul verbe (expirent) , toute la phrase constitue donc une seule proposition ! Le groupe nominal "de la cinquième année " est quant à lui, un complément du nom (CDN dit-on aujourd'hui), c'est-à-dire que " cinquième année " complète (précise) le nom " avril ", et la malheureuse virgule ne peut rien changer en l'affaire , car ce CDN n'aurait aucun sens s'il complétait  le nom " ouverture " ou le nom " session " . Acceptons donc que la seule lecture sensée est : "avril de la cinquième année" !
Enfin, osons nous hasarder dans les maths qui ne sont pas de notre compétence pour quand même dire que l'année de l'élection des députés et des conseillers actuels est 2009 (et non 2010 ) ,et donc la cinquième année de (comprendre : à partir de) l'élection est bien 2014 (et jamais 2015 ! ).
En fin de compte, les députés et conseillers élus en 2009 verront leur mandat et donc leurs pouvoirs expirer en avril 2014 puisque 2014 est la cinquième année depuis leur élection et parce que leurs pouvoirs cessent au mois d'avril de cette cinquième année ; c'est l'évidence !
C'est dire que la Cour Constitutionnelle a bien lu et dit la Loi quand elle a jugé que le mandat (et donc les pouvoirs) des législateurs prend fin en avril 2014. Et comme leur arrêt est sans appel, arrêtons de créer des problèmes là où il n y en pas, surtout quand, pour contester cet arrêt, on s'aventure dans des voies que l'on ne maîtrise pas forcément.